Eh bien non, je ne ferai pas de politique aujourd'hui, je me contenterai de décrire ce que seront, d'ici très peu de temps, dès lors que Sarkozy aura pris ses fonctions, les vacances des Français qui souffrent et dont notre nouveau président de la République a promis de soulager les maux.
Ce sera d'abord valable pour tous les parisiens,
après une période de travail particulièrement intense, dont les quatre derniers mois auront largement dépassé le temps de travail des 35 heures hebdomadaires, notre citoyen pourra se présenter au Fouquet's ; petit resto très populaire dont les menus, allant de 75 Euros à 128 E sont à la portée de n'importe quelle bourse, grâce aux heures supplémentaires.
De là, il pourra goûter aux délices d'une suite princière dans un hôtel bien étoilé, dont le prix se situera aux alentours du SMIC pour une nuit.
Et là commence un fantastique conte de fées, son patron, grâce au réseau social du MEDEF, pourra mettre à sa disposition un jet privé, finis les embouteillages de Roissy ou Olrly, ces interminables attentes et retards d'avions pour un oui ou un non ; un équipage de choix, qu'aucune grève ou zèle intempestif de douaniers ou gendarmes en mal de raccompagnement d'un clandestin ne pourra limiter, se mettra en quatre pour vous amener dans ce petit paradis que les templiers se choisirent comme terre d'asile, j'entends l'ile de Malte.
Ne vous demandez pas ce ce que coûte un tel voyage, il vous sera offert, comme bien sur cette croisière sur un yaght de 60m, une bagatelle, une barque de prolétaires, presque, pensez qu'il n'est même pas équipé d'un hélicoptère, complèment indispensable à toute croisière qui se respecte !
Et lorsque vous aurez fait quelques ronds dans la Méditerranée (surrtout ne demandez pas combien de centaines de litres de fuel que consomme un tel raffiot, M. Hulot en ferait un infarctus !) le même jet privé vous ramènera à Paris ; mais auparavant vous aurez satisfait à une petite formalité, répondre à quelques questions que des journalistes vous poseront et au cours desquelles vous livrerez votre émotion d'avoir pour ami un grand capitaine d'industrie, et d'ailleurs ajouterez-vous non sans malice, vous êtes tellement intépdendants de lui que jamais nous ne confondrez votre travail et ces moments de l'amitié!
Ah mon Dieu ! que la France nouvelle sera belle d'ici à quelques semaines !
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