Cristovao Tezza : Le fils du printemps
Un père se retrouve avec un enfant trisomique ; et l’on va assister à la relation entre lui et son fils (Felipe) depuis sa naissance jusqu’à son adolescence.
Et ce roman finira vraiment en eau de boudin (comme on disait quand j’étais jeune !), avec cette impression très désagréable que son auteur ayant rempli les 200 pages qu’il s’était fixé, il lui fallait finir quitte à le faire n’importe comment.
Tout le reste de ce roman est à l’image de cette fin : brouillon, torturé (inutilement ?).
A dire vrai, je me demande même pourquoi je fais un compte-rendu de ce roman, où le père se retrouve aussi mal en point que son fils !
Il est aussi mal adapté à la société où il vit, que son fils est handicapé.
Son fils n’arrive pas à se fixer (et pour cause), lui mettra un temps fou à réussir à trouver sa petite place dans ce Brésil contemporain,
Son fils ne pourra pas comprendre les règles d’une société, et son père aura du mal à les respecter.
Son fils restera par la force des choses isolé, et lui se cloîtra volontairement dans une solitude désespérante : on cherche la place de la mère dans le processus raconté, mais c’est inutile, car pour le père, elle n’existe pratiquement pas.
Solitude qui le renvoie en parallèle à la vie de son enfant, à sa propre vie antérieure,
Solitude dont il essaie de transformer le côté glauque en vertu, se drapant dans la dignité de l’écrivain presque maudit, puisqu’il n’arrive pas à être publié et donc reconnu.
Heureusement la littérature brésilienne a d’autres représentants et d’une toute autre envergure !
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