Harlan Coben : Ne le dis à personne …
Histoire quelque peu complexe : David Beck perd sa femme, Elizabeth, dans des circonstances tragiques. Quelques huit ans plus tard, un mystérieux mail lui fait comprendre que non seulement elle n’est pas morte, mais qu’elle est très proche de lui.
Commence alors une lente et longue enquête …
Et je me pose des tas de questions, suis-je trop vieux pour ce type de lecture ? Suis-je définitivement hermétique à la littérature policière américaine ? Mais sans doute très curieusement pour le public de plus en plus fan qu’a cet auteur, je suis incapable d’accrocher à ce type de littérature.
Ou plus exactement, rien ne me passionne tant les clichés se succèdent innombrables, sans l’apparence de la moindre vérité : le flic truand, corrompu, et comme par hasard, le beau-père de David ; le FBI bien sûr, de faux gros méchants mais qui pourtant détiennent une grande part de la vérité, ou plus exactement permettent de découvrir la vérité, ou encore ces petits truands qui, tout à coup se révèlent pris d’une immense générosité et qui n’hésitent pas à mettre en péril leur commerce lucratif, certes, mais tellement immoral, pour que David puisse trouver la vérité !
Sans oublier, l’arsenal de thèmes à la mode, passons sur l’utilisation d’Internet, il faudra bien que nous nous habituions à le voir envahir la littérature, puisqu’il domine notre quotidien ; mais d’autres faits de société, deux lesbiennes, bien sympathiques puisque très liées à David !!!
Roman qui se laisse lire, mais dans lequel on ne rentre jamais, tant les ficelles semblent grosses… et surtout tant l’action, un peu dans tous les sens, remplace la nécessaire réflexion qui devrait la sous-tendre ou qui en serait la conséquence ultime.
Phénomène de mode, sans doute, comme nombre de ces romans noirs qui ont fleuri tout de suite après la seconde guerre mondiale et dont on a oublié non seulement les titres , mais pire, leurs auteurs !
Et comme je ne suis pas lecteur à me contenter d’un seul ouvrage, je vais m’empresser de lire un autre de ses ouvrages (car il semble prolixe ce Harlan Coben) pour confirmer ou infirmer –ce que je souhaite, somme toute !- cette impression que m’a laissée ce premier roman que j’ai lu de lui.
Salut Jacques !
Dans le genre, je préfère Maxime Chattam (prédateurs). Je me suis lassé aussi de Harlan coben même si l'été est propice à ce type de lecture !
A+
Gwen
(Le Tallec)
Rédigé par : Gwen | 27 juin 2010 à 19:35