Quel feuilleton ! Et comme les médias savent en profiter, les politiques aussi, sans oublier les philosophes, sociologues, moralistes, intellectuels de tous bords, citoyens aux comptoirs de bistrots de la moindre bourgade, coiffeurs (bien évidemment !), chauffeurs de taxi (et pourquoi pas de pousse-pousse, puisque c’est ainsi qu’on peut appeler ces taxis vélocyclistes qui fleurissement dans quelques villes !), boulangères (les boulangers sont à leurs fours !), bouchers et crémières, vendeuses et caissières de supermarchés, traders en mal de spéculations, bref tout ce qui peuple et surpeuple ce beau territoire nommé France.
Il s’agit de l’inénarrable Depardieu.
Je pensais fort naïvement que l’inanité et l’immoralité totale de son comportement allait lasser, et qu’au bout de quelques jours, il serait retombé dans les oubliettes de cette Histoire qu’il n’aurait jamais du (depuis ses exécrables Obélix) prétendre vouloir fréquenter.
Hélas !
Et je dois avouer que cela commence à fort m’agacer. Lui qui ose demander de quel droit on le juge, ferait bien d’y réfléchir à deux fois. Car à partir du moment où l’on commence à avoir une position sociale, et surtout à partir du moment où cette même position sociale est due à la société, eh bien l’on est obligé de tenir compte de la même société. Expliquons-nous encore mieux : je ne doute pas un instant que le sieur Depardieu possède un certain talent mais si ce talent n’avait pas été reconnu par des citoyens qui, de plus en plus nombreux, ont vu ses films, et si du coup il est arrivé à être un de ces acteurs les mieux payés, il ne serait pas là à faire étalage de sa richesse et à défier pouvoirs politique et financier ; il serait comme nombre de ces acteurs, intermittents du spectacle qui crèvent la faim et qui, pourtant, ont autant sinon plus de talent que ledit Depardieu.
Oui, je trouve choquant que quelqu’un qui a su bénéficier de la collectivité pour s’enrichir lorsque celle-ci était encore florissante, ne veuille pas aider la même collectivité lorsque celle-ci est dans le besoin.
C’est ce qu’on appelle la solidarité : et elle est élémentaire, les acteurs de théâtre, ne peuvent s’en dispenser : ils sont comme tous les autres acteurs économiques, ils dépendent, qu’ils le veuillent ou non, des autres, de la totalité des acteurs de la société ; et si la société souffre à un moment donné, alors par respect pour ceux qui sont dans la peine et qui ont fait leur fortune, ils ne peuvent faire autrement que de les aider, ou alors … qu’ils tirent la conclusion : qu’ils s’en aillent, mais la queue basse (qu’on me pardonne cette vulgarité, mais je ne trouve pas de meilleure expression), sans prétexter je ne sais quels droits individuels qui ne sauraient exister puisqu’ils ont dépendu de la société pour devenir ce qu’ils sont. Et bien évidemment cela est tout autant valable pour ces chefs d’entreprise qui ont adopté la même attitude : si devenir riche à millions empêche de réfléchir quelque peu sur la place de l’homme dans la société, alors il faut supprimer les millions et la richesse superflue.
Il n’est pas peu significatif non plus de voir Depardieu avoir comme principal défenseur, le tyran de la Russie, Poutine ! Car pour être tyran, il l’est bien, lui et l’état de peur qu’il fait régner est aux antipodes de cet éloge de démocratie dont Depardieu ose l’affubler (il faut quand même oser changer la constitution, tout cela pour prendre le droit d’être un temps président de la république, et le temps suivant premier ministre, pour revenir dans une troisième temps Président …).
Oui, je suis affligé par tout le tapage fait autour de Depardieu : comme ils sont loin les débats de société de la fin du siècle dernier –années 1970 à 1990- ! Triste décadence !
c'est une folie accepter la nationalité russe par les mains de Putin seulemant pou ne pas payer des impots en France Affreux !!!
Non mi è mai piaciuto molto il vostro attore anche quando veniva in Italia per il vino e la buona tavola L'ho sempre visto troppo esagerato ed esibizionista...
un caro augurio di buon 2013 erica
Rédigé par : ericablogger | 07 janvier 2013 à 22:06