EONTOS

Autoroutes et ... arnaque !

3,90

Encore un chiffre, à croire que tout peut se résumer par des chiffres, ou que ces derniers sont en mesure de rendre compte de toute réalité.

Imaginez que vous arriviez de Bourges et que vous vouliez contourner Tours pour vous rendre à Laval ; rien de plus facile, vous n'avez qu'à suivre la direction Tours Nord. A un moment donné, on vous propose soit Paris par autoroute, soit le Mans, également par autoroute ; connaissant votre géographie française, vous prenez cette direction, sachant que rapidement vous trouverez une route qui vous amènera sur celle de Laval.

Mais voilà … ce n'est peut-être pas aussi facile ! En effet vous rencontrez bien la sortie 26, mais là les responsables de cette autoroute à venir ont plus d'un tour dans leur sac, et au lieu de vous indiquer la direction de Laval, ils ne vous donnent que le petit village le plus proche ! Le temps que vous vous en rendiez compte, vous avez dépassé la sortie et il ne vous reste plus qu'à attendre la prochaine sortie, la N°27.

Et voyez l'astuce : on ne vous indique absolument pas que c'est la dernière sortie avant l'autoroute ; résultat, vous vous trouvez tout à coup à une gare de péage, où vous êtes obligé de prendre un ticket, car il n'y a aucune autre échappatoire, pas la moindre petite route de dégagement !

Bien vu, et à vous de faire bon gré contre mauvaise fortune, et attendre la sortie 27 où l'on va vous réclamer ce fameux chiffre de 3,90€ !

Pas mal comme arnaque, non ? Combien y-a-t-il d'automobilistes à se faire avoir comme moi ?

Vous me dites que je cherche la petite bête, que j'attribue de très vilaines pensées à ces gens qui oeuvrent pour le plus grand confort des automobilistes que nous sommes.

Eh bien, heureusement je ne suis pas le seul à avoir ces doutes et à prêter des très mauvaises intentions aux sociétés autoroutières en général et à Vinci en particulier (puisque l'autoroute Tours – Le Mans est gérée par elle !).

Avez-vous lu le rapport  sur les sociétés autoroutières, rédigé par l'Autorité de la Concurrence ? Moi pas, bien sûr, j'en ai lu seulement lu les comptes rendus donnés par Ouest-France et le Canard Enchaîné (merci à eux pour avoir mis sur la place publique quelques chiffres, que je m'empresse de vous servir pour votre plus grande édification !)

Taux de rentabilité de 20 à 24%, soit deux fois plus que le secteur de luxe !

On pourrait se demander pourquoi les mêmes sociétés se permettent de s'endetter : eh bien quoi de plus simple, vous empruntez 28 milliards, et du coup vous bénéficiez d'avantage fiscal conséquent, soit 3,4 milliards d'intérêts déductibles des impôts de ces sociétés … et ce manque à gagner, pour l'Etat, devinez qui le compense ? Vous et nous, utilisateurs des autoroutes (que nous payons donc deux fois, par le péage, et par nos impôts !)

Mais le mieux du mieux ! C'est que, grâce à cet endettement, les sociétés autoroutières peuvent verser à leurs actionnaires des dividendes pour un montant supérieur aux bénéfices qu'elles réalisent. Il faut oser le faire !

L'Etat qui, paraît-il, est à court d'argent n'aurait-il pas là une bonne occasion pour récupérer quelques espèces sonnantes et trébuchantes en supprimant ces avantages fiscaux ! … ne serait-ce pas mieux que, par exemple, de réduire le congé parental de moitié !

 

 

 

 

Encore et toujours des chiffres !

5, 90,130

Des chiffres ! Leur combinaison est toujours hasardeuse. Les joueurs y voient constamment une possibilité de gagner soit au loto, soit au tiercé ou à n'importe quel autre jeu … sauf que dans le cas présent, la valeur même de ces chiffres l'interdit. Et de toutes les façons, ce n'est absolument pas de cela dont je veux parler.

Je pourrais m'amuser aussi à mettre ces chiffres en équation, par exemple : 90+130=5.

Alors tout devient limpide, et nous rappelle l'horreur d'un fait divers tragique : la mort de cinq jeunes gens dans un accident de voiture, lorsque ils ont perdu le contrôle de leurs deux voitures l'une roulant à 90km/h et l'autre à 130km/h, cette derière venant s'encastrer contre un arbre ! Ils faisaient une course poursuite, sur une route limitée à 50km/h, et de surcroît, les conducteurs avaient un taux d'alcoolémie élevé et avait fumé du cannabis.

Je n'aime pas me référer à ce genre de faits divers, car les mentionner c'est faire tout de suite appel à l'émotionnel, à l'irrationnel ; l'esprit est alors complètement englué dans ces réactions pour tenter d'y voir un peu plus clair et d'y apporter une analyse cohérente.

Rapporter ce fait brut, tel que je l'ai fait (même si j'ai tenté d'être le plus neutre possible), sous-tend déjà une condamnation morale : des jeunes complètement irresponsables, et le pas sera vite franchi pour que d'une façon ou d'une autre la répression anti-jeunes soit encore plus sévère ; d'autant que dès le lendemain, un autre fait divers, identique, tout aussi tragique s'est conclu avec la mort d'un homme complètement étranger à ce rodéo, et dont le seul tort a été de se trouver là au mauvais moment. Ce qui implique aussi l'autre constatation : qu'ils se tuent entre eux, passe encore, mais qu'ils deviennent des assassins d'innocents, non et non … et immédiatement l'autre réflexe sera du type sarkosyste que nous avons trop connu : vite une loi qui nous protège de ces meurtriers !

Il ne s'agit pas de condamner ces deux réactions, car elles sont non seulement justifiées, mais aussi légitimes, puisque toute personne qui vit en collectivité a le droit de voir sa propre sécurité assurée par des règles de bonne conduite adoptées par tout un chacun.

Ah si tout était aussi simple, que ce serait bien !

Les mesures répressives, comme toute autre mesure législative, c'est se débarasser trop vite et à bon compte du problème.

Il suffit de se rappeler notre propre adolescence et jeunesse ; nous n'avons certes pas commis de tels excès, mais qu'on réfléchisse à la nature profonde de ceux que nous nous sommes autorisés. N'y avait-il pas cette même violence, ce même désir de ne pas céder aux dictats d'une société qui brimait et bridait toutes nos aspirations libertaires ? N'y avait-il pas aussi cette volonté de nous « héroïser », alors que la société tend, au contraire, à nous banaliser, à nous fondre dans le plus grand des anonymats ?

A travers nos souvenirs et ces faits divers éminemment tragiques se pose avec acuïté le problème de l'interdit. C'est lui qui doit délimiter les frontières ente la satisfation légitime des aspirations de chaque individu, et au contraire le refoulement des bas instincts ; refoulement non pas au sens psychanalytique du terme, mais seulement leur contrôle et leur maîtrise pour éviter qu'ils ne soient nuisibles à l'ensemble de la société.

Ce que nous sommes capables d'effectuer lorsque nous somme des adultes murs, nous devons pouvoir aussi l'inculquer à ces futurs jeunes adultes pour qu'ils ne commettent pas d'actes irréparables. C'est là où doivent intervenir des mesures à la fois éducatives et préventives ; elles passent inévitablement par la prise de conscience des obligations que l'on a à vivre en société, car si l'on veut qu'elle ait des devoirs vis-à-vis de nous, il faut bien qu'on en ait aussi vis-à-vis d'elle.

C'est le même dilemme qu'on retrouve dans de nombreuses autres situations sociales : comment allier individualisme et solidarité. Et lorsque la société privilégie le premier terme, il ne faut alors pas s'étonner que le second disparaisse … et tous les dérapages sont alors possibles, y compris ces attitudes qui amènent aux faits tragiques évoqués.

 

 

 

L'actualité : comment ne pas être révolté ?

Billets d’humeur :

1- De la farce au drame…

Cela aurait fait sourire, il y a une trentaine d’années, tous les écoliers : comment confondre vache et cheval ? Il n’est pas sûr qu’ils aient mangé des deux pour pouvoir les distinguer au goût, par contre dans un champ, là, impossible de prendre l’un pour l’autre.

Alors que des professionnels de la mauvaise bouffe (car il faut bien avouer que les plats cuisinés, c’est bien un pis -elle est bonne !- aller qu’imposent nos nouveaux modes de société !) aient l’audace de vouloir nous faire croire qu’ils ont été abusés, c’est vraiment nous prendre pour des imbéciles … mais comment ont-ils pu un instant imaginer qu’ils allaient aussi pouvoir tromper les inspecteurs diligentés ?

Ce qui pourrait nous faire rire un bon coup, devient alors beaucoup moins drôle lorsqu’on réfléchit un peu plus.

Volonté de tromperie, mais cela pouvait rapporter gros, les experts ont calculé que la société Spanghero sur ce coup-là avait fait 500.000 euros de bénéfice … et quand au pire l’amende sera de 140.000 euros, on voit alors avec quel cynisme les dirigeants de cette société ont pu agir.

Mais il y a pire.

Une sanction immédiate est tombée : interdiction est faite à cette société de continuer à produire des plats cuisinés. C’est dire que l’existence même de ladite société est en jeu ! Le cynisme de ses dirigeants devient alors criminel : car c’est le sort de plus de deux cents ouvriers qui est en cause.

Qui a parlé de patron voyou ?

2- De la superbe à l’inadmissible …

Pour un choc c’en fut un. Entendre parler d’un déficit de 5 milliards d’euros en un an pour une entreprise, cela semble tellement énorme qu’il est impossible de ne pas en être frappé, surtout lorsqu’il s’agit d’une entreprise emblématique de l’industrie française, PSA.

Heureusement, aussi bien économiste que journaliste (sauf l’ignoble Pujadas qui continuera pendant les journaux télévisés de maintenir ce chiffre) et syndicaliste démontent le système : sur ces 5 milliards, seuls 500 millions correspondent à une perte d’exploitation, due à une baisse significative des ventes ! Mais 4 milliards et demi correspondent à une dépréciation de l’outil de production, en clair des usines de l’entreprise. Alors là, que d’interrogations : et d’abord de quel droit et sur quelle base un groupe peut-il évaluer la valeur marchande de telle ou telle de ses unités de production ? Comment est-il possible de mélanger deux rubriques aussi distinctes qu’immobilisations immobilières et résultats d’exploitation.

Mais on voit bien l’intérêt ; en procédant ainsi, la direction donne à penser que la crise est très grave, tellement grave, qu’il n’y a pas d’autre solution que de passer par ses décisions : licenciement massif et fermeture d’usines.

Pas fous (ou presque parce que la ficelle est vraiment grosse !) ces patrons, car dans le même temps ils ont augmenté les capacités financières de l’entreprise, ce qui, mine de rien, va permettre de contenir dans des limites fort acceptables le déficit réel, et donc de ne pas mécontenter les principaux actionnaires, la famille Peugeot en tête !

3-Du doute à la Vanitas vanitatum…

Je me suis imaginé quelques quarante ans plus tôt, lorsqu’à la mort de De Gaulle, le Charlie Hebdo de l’époque s’était permis une couverture, jugée tellement insolente, qu’il avait été alors suspendu durant de nombreux mois ; j’ai espéré une verve, une dynamique satirique de même nature, avec la démission du pape…

Hélas, je l’ai trouvé un peu faiblarde (allez donc voir sur le site de Charlie Hebdo, et vous pourrez juger par vous-même).

Alors à défaut de pouvoir faire dans la satire, faisons sérieux. A dire vrai, cette démission, je ne vois pas en quoi elle me concernerait puisque je suis dans une république laïque, et que le fait religieux ne peut interférer sur le sort de chaque citoyen en tant que citoyen.

Bon, j’accepte que pour le catho pratiquant, cette démission a de quoi dérouter, et peut même rendre triste … mais un chef est-il vraiment irremplaçable ?

Après tout, me suis-je dit, il a bien raison de démissionner, à 85 ans, même sans être complètement gaga, il est temps de penser à sa retraite et surtout de profiter pour soi des derniers moments de sa vie, non ?

Oui, rien que pour cela, je lui aurais donné mille fois raison !

Mais voilà, derrière il y a une toute autre raison : il en a assez ce pauvre pape de toutes les manigances des différents clans qui se disputent le pouvoir au sein de la curie romaine. Et comme il ne peut faire prévaloir ses idées, alors, il préfère démissionner.

Alors, là, je suis mille fois déçu ! Heureusement que je ne suis plus catholique que de nom, car sinon j’aurais l’impression d’être trahi, un peu comme un soldat qui voit s’enfuir son général au plus fort de la bataille…

4-Entre le « La messe est dite » ou « C’est la lutte finale » ou encore « Après moi le déluge », tant et tant de conclusions … provisoires en attendant que l’actualité nous offrent de nouvelles bombes !

 

Ethylotest, vous avez dit éthylotest ?

Ah qu’elle est bonne, celle-là !

Ne voilà-t-il pas que notre gouvernement dans un acte de folle audace ou d’immense sagesse (ce sera selon la conscience de mes lecteurs !) a décidé de surseoir à l’obligation d’avoir deux éthylotests dans sa voiture au 1^er novembre, et a reporté cette date au 1^er mars !

Qu’elle n’est pas excellente cette décision ! et comme à la place des Français qui au, premier juillet, avaient déjà souscrit à cette obligation, je l’aurais mauvaise, et aurais aussi l’impression quelque peu pénible de m’être largement fait avoir …

Au fait de deux choses l’une : ou la possession de cet éthylotest est un facteur primordial de sécurité routière où il ne l’est pas ! S’il l’est, alors, c’est à l’Etat de faire pression sur la dite et seule firme autorisée par la loi à fabriquer ce précieux instrument, pour qu’elle mette les bouchées doubles et soit en mesure de satisfaire aux délais impartis par la loi … sinon, c’est montrer que la sécurité routière n’a rien à voir dans l’affaire et que c’est seulement une histoire de gros sous.

Mais de cela, on s’en serait vraiment douté !

Car enfin, il serait temps que le législateur fasse preuve d’indépendance vis-à-vis des industries et surtout des pressions que certains lobby exercent sur lui. D’autant qu’une fois encore, c’est la volonté de sanction qui l’a emporté sur la notion de prévention. Il faudra en effet expliquer comment cet éthylotest peut être efficace, lors qu’on sait que :

-      Sa durée de vie ne saurait excéder un an (d’où nécessité de le renouveler régulièrement !),

-      Qu’il est inopérant au-delà des 45° : or, l’été dans une voiture exposée au soleil et qui ne roule pas, il règne bien souvent au-delà de cette température, et si vous avez bu une seule bière pour vous désaltérer, comment pourrez-vous savoir si vous êtes oui ou non en état légal de conduire ?

Et j’oublie surement quelques autres détails tout aussi importants comme celui par exemple, particulièrement bien juteux : car, pour prouver aux gendarmes qui vous arrêteront que vous n’êtes pas en état d’ivresse, il vous faudra souffler dans votre éthylotest… mais vous en aurez utilisé déjà un pour vous assurer que vous êtes sain ! vous imaginez, si vous vous faites contrôler plusieurs fois par an, le nombre d’éthylotests que vous serez obligé d’acheter !

Ah, il a fait très fort cet industriel qui a réussi à imposer cette loi, et surtout qui a réussi à éliminer tous ses concurrents potentiels en faisant en sort que seul son produit ait la norme NF.

J’ose espérer que le gouvernement saura adopter la seule attitude qui convienne en la matière : annuler cette loi, et s’attacher à trouver d’autres mesures autrement plus efficaces pour contrer ce qui reste, il faut bien l’avouer, comme étant un grand fléau en matière automobile, l’alcoolisme !

En attendant, et vous vous en doutez, à défaut d’acheter un éthylotest, je me contenterai de faire moins d’offrandes à Bacchus, lors que je devrais conduire mon char !

 

PSA, il n'y a pas de fatalité !

S’agirait-il d’une spécificité typiquement française ?

Tous les plus mauvais coups se réalisant l’été, durant la période de vacances.

Et comme ils avaient raison les ouvriers et employés de PSA de se méfier ; depuis plus d’un an déjà des rumeurs de licenciements massifs circulaient, certaines allant jusqu’à affirmer que l’usine d’Aulnay sous Bois risquait d’être purement et simplement fermée.

Bien évidemment elles étaient toutes démenties tant par la direction que les hommes politiques concernés par ces licenciements massifs… il ne fallait surtout pas affoler les citoyens à la veille d’élections importantes qui risquaient d’être fatales au pouvoir en place, et mettre en évidence la main mise impitoyable du patronat sur les travailleurs.

Et puis hier, le couperet est tombé comme le masque hypocrite des dirigeants !

Quelques chiffres sont pourtant à mettre en évidence : le groupe PSA aurait perdu pour le premier semestre 2012 quelques 700 millions d’euros … mais c’est à mettre en parallèle avec les quelques 9 milliards et demi d’euro que le même groupe s’est constitué en réserve … alors question première et essentielle : à quoi cela sert-il d’avoir une telle réserve si ce n’est pas pour s’en servir en cas de nécessité ? Tout bon père de famille sait bien que les économies réalisées sont faites pour être utilisées quand les temps se font durs !

Autre constatation avec des tas de demandes : l’arrivée de GM dans le groupe PSA a-t-il vraiment servi PSA ? quand on sait  que PSA a perdu de ce fait le marché iranien qui représentait en 2011 quelques 400.000 véhicules, puisque GM a imposé à PSA de respecter la règle américaine de boycotter les marché iraniens ; par quelles compensations financières GM a-t-il subvenu à ce dictat ? En tout cas, les employés et ouvriers n’en ont pas vu la moindre couleur ! On dit par ailleurs, pour justifier les licenciements, que la vente des voitures  du groupe PSA a chuté bien plus que ses concurrents immédiats comme Renault : mais si PSA avant conservé le marché iranien, sa situation n’en serait-elle pas et de beaucoup meilleure.

Et une fois de plus se vérifie l’absurdité du système capitaliste : on est incompétent, non pas parce qu’on est capitaliste, ce qui serait d’une absurdité insoutenable, mais seulement parce que le choix faits de rétribuer avant tout le capital au détriment de l’investissement productif (et donc de privilégier toujours plus l’action sur le travail lui-même) amène à des aberrations dont les ouvriers et employés payent le prix fort, puisque ce sont eux qui en seront les premières victimes en étant licenciés.

On comprend qu’un gouvernement de droite, dont la gestion du pays a été profitable aux seuls riches, ne veuille rien faire qui puisse remettre un tant soit peu en cause le pouvoir complètement inhumain de l’argent … mais un gouvernement socialiste ? N’a-t-il pas les moyens législatifs pour s’opposer à un tel démantèlement de l’industrie et surtout à ces licenciements qui ne feront que renforcer le nombre de pauvres en France, déjà exorbitant (faut-il rappeler que plus de 13% de la population française vit en dessous du seuil de pauvreté – moins de 900 euros par mois !) ?

Il ne s’agit pas forcément de voter une loi interdisant les licenciements (ce serait pure incantation de trotskyste attardé !), mais bien de frapper là où cela peut faire mal : d’aller vérifier d’un peu plus près les comptes financiers de tous ces riches qui n’en ont rien à f… des français lambdas et qui savent où planquer leur fric (ils auront bonne mine le jour où ils mourront : qu’est-ce qu’il en feront de ces tas de billets qu’ils auront accumulés !!!) ; plus que jamais se pose la question : où trouver l’argent dont l’Etat a besoin pour le redistribuer à ceux qui l’on produit par leur travail, mais qui n’en perçoivent que quelques miettes. Poser cette question c’est aussi la résoudre, et se contenter de rappeler ce qu’on oublie : sur des placements à l’étranger frisant quelques 10.000 milliards d’euros, il y en aurait un millier (de milliards) qui échapperaient à tout contrôle ! alors donnons les moyens à l’état de taxer et de récupérer une partie de cette somme gigantesque …

Bon 14 juillet quand même  … et sous la pluie !